mercredi 8 juillet 2009

Etrangeté

Quel est donc ce sentiment étrange qui me prend à la gorge ces nuits où l'insomnie s'empare de ce qu'il reste de ma conscience? D'où vient cette boule dans la gorge et ce pincement au cœur?
La peur, toujours cette peur du néant, de la solitude, du vide... les souvenirs qui se bousculent dans mes moments de solitude et de doute... ces souvenirs que je souhaiterai morts à tout jamais, pour ne plus avoir à les revivre, pour ne plus qu'ils me tuent.
Je ne veux plus de ces souvenirs si brûlants, mais en même temps ils sont si profondément ancrés qu'il me semble impossible de les effacer. Peut-être une part de moi ne veut-elle pas que ces restes disparaissent... quoiqu'il en soit, ces nuits me paraissent interminables et sombres. L'atmosphère se teint d'amertume et de regrets. Il y a des rencontres, des liens qui se font et ne se défont jamais, sans que l'on sache pourquoi... même si au fond de mon être je continue cette quête de réponses. Trop d'implication, trop d'investissement, trop donné... j'ai mal, mon cœur est lourd, mon âme est percée de petites crevasses impossible à combler définitivement... je n'ai plus qu'à espérer de meilleurs jours et de meilleures nuits, bien que je sache que certains souvenirs me poursuivront toute ma vie durant...
Dans ces moments de doute je me raccroche à lui, mon Il, pour ne pas sombrer. Je sais qu'il m'a été envoyé dans mes moments les plus difficiles pour surmonter mes souffrances, je sais qu'il me soutien, je l'aime du plus profond de moi, malgré tous ces autres souvenirs et toutes ces autres empreintes dans mon cœur, c'est lui qui a la plus belle place. Mi amor, mi angelo, mon cholito.

dimanche 17 mai 2009

The Road Not Taken, Robert Frost, 1920

The Road Not Taken


TWO roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.

jeudi 22 janvier 2009

I don't know who is the real me

Often,too often actually, I wonder how should my life be...but nothing comes into my mind. Emptyness.It's how life is like, as far as I'm concerned, for the moment.Why, oh why am I like this, always been and, though, might always be? It's too hard to explain. I'm so disapointed by everything. I feel so weak in front of all the bad things in the world. I feel too far from everything, as if I couldn't reach a thing except from the very top of my fingers... Things...things are dreamlike to me. I want to be part of it, I want to be part of this world, but I can't. I feel I'm going on the wrong direction, but how could I stop? I've always had strange thoughts, but today it's worse. Everything is disconnected, torn into pieces, unclear, foggy. What is that? Am I going mad? Should I be locked in a white room with a white shirt, having to take little red and blue pills? How does it work? Are we bound to some kind of fate or something? Do we born with a fate already defined? Why should I be weak while someone else is going to fight against hunger or deases? Why should I be tortured with thoughs while someone else isn't? Why should I have an unknown work, a life where I can't do what I dreamed of, a life I don't want of? While someone else would have realised his oldest dream... I wish I am the one who realises her dream, who act instead of thinking... I wonder, how is it like, this kind of life? I still think everybody should be able to realise its old dreams... The little girl who wanted to be a doctor...the little girl who dreamed to become a famous scientist...the one who desired more than everthing else to be truely loved...and the one who wanted to free the Earth of all the evil and horror... Do change can really happen? Would life go better soon? I hope so...

samedi 24 mai 2008

L'amour n'est pas...

Une vaste étendue cristallisée,
Devant moi se découvre peu à peu.
Un lac aux milliers d'yeux rivés
Sur mon cœur meurtri d'amour peureux.
Tu m'as capturée dès l'aube...
Au crépuscule tu m'as tuée.

Tu me demandais pourquoi toi?
Parce que justement c'était toi.
Si par hasard un jour tu me croises,
Passe ton chemin, ne t'arrête pas.
Laisse-moi aux prises du néant qui me possède et me toise.
Seul son vide me concède
Que l'amour n'est plus, que l'amour n'est pas.

lundi 19 mai 2008

Lost my mind



Sometimes, too often actually, I lose my mind... I can't think anymore. Everything is a mess up there, inside my mind. It's as if a big storm had broken each piece of thought. Nothing's clear up there...I can't concentrate...The only thought I have is everything is too far from me, though I can't reach anything. Just a thought. I would have just one thought up there. To feel still alive, still conscious... I need help. I don't know how to come back from my nowhere city. Help me, please listen to my call... I'm lost. My brain can't work anyfurther...I'm broken. I won't succeed. I can't succeed!HELP! I can't even cry, I can't even shout. Oh yes I would like to cry out my voice and my tears...but I just can't do it. Think, think, please!Think brilliantly! Please give me my brain back!



dimanche 11 mai 2008

Un jour, un rêve. Une nuit, une vie


Un jour je me suis assoupie sous le soleil brûlant d'un été trop chaud.
Mon esprit a vagabondé par monts et par vaux. Il s'est égaré parmi les chimères qui constituaient un futur potentiel pour moi, pour les autres, pour le monde... Je me suis laissée bercer par cette immensité de possibles pas encore nés. Je me sentais baignée de lumière, caressée par la simplicité de ce monde trop beau pour être vrai. A mes pieds s'étalait un monde entier de vies qui auraient pu, qui pourraient être les miennes, la mienne. Et, cachée, là, au milieu de toutes ces petits ou grands destins, était caché le mien...celui qui serait le mien...à tout jamais, jusqu'à ce que mort s'en suive. Je le sentais frémir, pulser, vivre... mais je n'arrivais pas à l'apercevoir, à m'en saisir. Quelle frustration!Se retrouver au pays des possibles, avoir la capacité de connaître son destin, et ne pas réussir à l'approcher. Etait-ce une incapacité physique, mentale, un manque de concentration au milieu de ce bruissement de vies, ou bien était-ce la peur de découvrir mon destin, qui m'empêchait de trouver ma vie et de m'unir à elle en l'acceptant? Je ne le saurai probablement jamais...je me suis réveillée bien trop tôt. Lorsque j'ai rouvert les yeux, le soleil avait laissé place aux nuages, de doux nuages cotonneux, et à une fraîche brise annonçant une de ces petites pluies purifiantes accompagnées de leur léger orage...Pluie qui lave le monde. Qui revigore. Petite pluie qui dépose sa fraîcheur aux pieds de la Terre. Ce fût un beau songe. J'y repense quelques fois, et je me surprends à vouloir y replonger et me laisser, cette fois, attirer, happer, par mon destin...enfin.